Celui qu’on nomme enfant intellectuellement précoce (EIP) n’est pas le fruit de fantasme, ni de sur-stimulation généré par les parents ; c’est un enfant qui est né avec un fonctionnement cognitif différent.
Le terme de précocité peut être mal interpréter, surtout par les jeunes, car il leur semble qu’en grandissant ils seront moins « doué », moins « précoce » que ce n’est que temporaire… donc il est préférable de parler d’enfant à haut potentiel intellectuel (HPI), car il faut bien comprendre que l’on ne devient pas précoce, on nait et on part avec ce haut potentiel !
Au niveau de la scolarité, les enfants HPI ont du mal à réussir, et selon le terme employé pour les qualifier : doué, EIP, HPI, précoce (ou pire) surdoué, il n’est pas envisageable pour les personnes qui ne connaissent pas ce profil que ces jeunes puissent ressentir des difficultés et échouer au niveau scolaire.
Et ces termes laissent à penser que ces enfants sont brillants, qu'ils ne rencontrent aucuns problèmes scolaire et qu'ils auront une profession très reconnue et estimé !
Les HPI sont en réalités des enfants qui rencontrent, souvent, un parcours scolaire chaotique, avec des changements d’école, des sauts de classe, de la déscolarisation, du redoublement… ce qui les mène souvent à un rejet du système scolaire, ils leur arrivent d’arrêter leurs études à la troisième…
La précocité intellectuelle n’est, à priori, pas toujours un privilège mais pose plutôt problème. Et heureusement tout problème a une solution !
Très gros paradoxe potentiel/réussite scolaire qu’il est bon d’approfondir, il convient de se questionner sur le pourquoi de tant d’échec, tant de mal être…
Dans le système scolaire certain enseignent arrivent à nier cette réalité, ou à se sentir dépassé par un comportement intellectuel et ne relève que des difficultés d’acceptations.
La réalité de ses enfants c’est qu’ils ont des besoins spécifiques que l’école se doit de prendre en compte.